iPhone: Byline 3

Lors de ma sélection initiale de lecteurs RSS, j’avais sélectionné Byline, qui est une référence dans ce domaine. Néanmoins, l’absence de support de Instapaper et d’autres services, associé au fait qu’une nouvelle version était sur le feu ont fait que j’ai préféré attendre la sortie de la version 3. C’est chose faite depuis quelques jours et j’ai donc (grâce à l’auteur que je remercie) pu la tester pendant une semaine.

Byline est assez classique d’apparence, sans extravagances comme peut l’être Reeder. L’écran d’accueil attend bien sûr votre login gmail puisqu’ici, on ne sait que ce synchroniser via Google Reader.

Réglages

Au démarrage, il y a plusieurs catégories, mais le tout est paramétrable via les préférences (1) contenues au sein du logiciel et plutôt fournies.

La rubrique Liste de suivi référence les éléments marqués, les notes comprennent les notes ajoutées et mises en partage. Le bouton de rafraîchissement est toujours disponible, ainsi que les notes.

Dans les préférences, on va trouver le verrouillage du mode portrait (1), et la synchro au démarrage (2). Byline était une des premières à proposer le mode off line, mode qui a pris du galon puisqu’il sera désormais possible de charger les images (uniquement en WiFi ou systématiquement), mais aussi les pages web (7). En effet si le logiciel tombe sur un RSS ayant un texte tronqué, il va tenter de récupérer la page web associée afin de permettre la lecture (voir plus loin).

On peut choisir ce que l’on souhaite voir figurer sur la page d’accueil (3), mais aussi limiter le nombre d’items présentés ( le total comprendra les non lus et les lus si l’option a été activée). La liste de suivi (4)peut être masquée (on choisit cacher) ou limitée en taille et la même option est disponible pour les notes (5).

Les éléments lus peuvent être affichés ou non (6), avec une option de tri par ordre chronologique. Notez que le badge sur l’icône peut être désactivé (8) et que les services web supplémentaires sont listés ici (9).

J’aime par contre moins le bouton  « recommander » présent dans les réglages qui permet d’envoyer un mail à un ami pour lui parler de Byline. Un peu trop présent, on a vite fait d’appuyer dessus en pensant trouver là le bouton pour le retour à l’application.

La rubrique mise en cache (7) détermine le comportement du cache: uniquement en WiFi, capture ou non des images et capture éventuellement des pages web.

Attardons nous sur cette fonction vraiment originale sur le cache des pages web: on peut activer le reformatage (1)(qui va réaliser un travail équivalent à celui de Instapaper). Dès lors, les éléments contenus dans la rubrique « tous les éléments »(2) ne seront chargés que s’ils ont l’air tronqués. Mais il est aussi possible d’être sélectif sur les flux (3) qui bénéficieront du cache des pages. Le logiciel va en fait déjà effectuer un premier tri et vous verrez apparaître une première sélection de flux considérés comme tronqués. Si vous n’êtes pas d’accord, il suffit de les décocher. Bien sûr, à l’inverse, on peut ajouter d’autres sources. Ainsi, chez moi, il a coché Cuk, MacPlus (4) et Mac4Ever qui ne publient effectivement que des extraits, alors que MacGénération a un méga flux complet.

L’intégration aux services Web comme instapaper, Read It Later et Twitter. Loin derrière les autres lecteurs proposés sur DSM, peu de services sont proposés (mais finalement, peut-être uniquement ceux vraiment utiles?)

Lecture

Byline supporte à la fois les dossiers (2) et les flux seuls, mais aucune manipulation de classement ne peut être faite. Les réglages 1) ne sont accessibles que sur la page d’accueil. Par contre, le bouton de rafraichissement manuel (4) est toujours disponible, ainsi que la prise de notes (5).

Les flèches situées à côté des dossiers (3) permettent de déplier le contenu des dossiers (par une animation originale en accordéon). Ici, pas de swip pour masquer ou supprimer un dossier.

Pour ce qui est de la relève des flux, on n’est vraiment pas loin de la vitesse de Reeder. Voir défiler le compteur de non lu est vraiment impressionnant et l’application reste parfaitement active pendant ce temps là.

La mise ne cache, elle, est forcément lente, mais m’a semblé être dans le même ordre d’idée que Reeder. Pas de filtrage de la vue non plus entre les lus ou les non lus qui sont donc tous affichés (contrairement à Reeder avec sa vue en 3 sélections). On repère les non lus grâce au badge de compteur (2).

On tapote pour ouvrir le flux de news. Lorsqu’elles sont marquées avec un simple > (1), cela veut dire qu’il n’y a pas eu de mise en cache. Si elles ont une flèche bleue (2), il y a du contenu en cache. Dès lors, on a le choix entre 2 techniques:

En tapotant sur l’item, on voit le flux initial (à gauche). En tapotant la flèche bleue, on accède à la page web (à droite), mise en forme ou non selon les préférences indiquées. L’application a d’ailleurs parfaitement visualisé un PDF du flux DSM, qu’elle a chargé de son propre chef. Ce n’est pas le cas avec Reeder, qui d’ailleurs n’a pas su ouvrir le PDF.

Les boutons (1) et (2) permet d’interchanger les modes de vue entre le cache et le flux.

La vue en liste est simple. Le swip est présent, et fait apparaître le marquage comme non lu (2), et le marquage en favori (3). Il est possible de faire ces modifications pour plusieurs éléments en utilisant le bouton modifier (1). L’utilisation de ce bouton fait également apparaître le bouton tout marquer comme lu (4), accessible également par ailleurs en swippant sur la barre en bas. Par contre, le swip inverse ne marche pas et on se retrouve souvent à tout marquer lu sans l’avoir voulu.

Seuls les boutons pour ajouter une note ou rafraichir sons disponibles directement dans cette vue. On revient en haut de la liste en tapotant la barre d’état (là où on a l’heure).

En mode lecture, le bouton marquer non lu (1) est le seul apparent dans la fenêtre. Il n’est pas très sensible, il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois. En bas, notes (5), favoris (3) sont disponibles de même que partage (4), avec l’option envoyer vers (2).

Dans ce menu ne va apparaître que ce qui a été rempli dans les préférences, avec en plus l’ouverture dans le navigateur, l’envoi par mail et la copie du lien. Ces 3 items ne peuvent pas être masqués. Contrairement aux autres lecteurs RSS, pas d’indication (pas de fenêtre pop up, pas de son) pour l’envoi sur Instapaper. Il est donc difficile de se rendre compte si c’est OK ou pas.

Le bouton en haut (1) est différent selon que la page est en cache ou pas. Il reste de toute façon possible de l’afficher quand même. Ici (3), il s’agit d’un cache de page Web non reformatée.

Ici par contre, on voit le travail de reformatage avec l’accès au texte extrait et le lien vers la page Web classique (2). Le bouton (1) ramène au flux.

La navigation entre les news se fait par un swip latéral qui est déconcertant au début, car on est plutôt habitué aux flèches, mais se révèle très naturel et pratique notamment quand on lit dans son lit, car plus facile que de tapoter sur un bouton de petite taille. Le tout est très fluide.

Bizarrement, en mode portrait, on n’accède à aucune des fonctions de marquage et d’envoi.

Les plus

  • Rapidité
  • Look classique, mais efficace
  • Instapaper et Read it Later
  • Excellent gestion du cache avec mise en forme adaptée des pages web
  • Détection des flux tronqués efficace
  • Le swip entre news est très agréable.
  • Gestion des PDF attachés

Les moins

  • Customisation limitée des envois vers
  • Peu de services
  • Police de caractères trop grosse à mon goût et non personnalisable
  • Pas de boutons en mode paysage
  • Certains boutons sont peu réactifs.

Conclusion: Presque aussi rapide que Reeder, avec une interface plus simple d’accès, les principaux services et une gestion du cache de haut niveau, Byline 3 n’est pas très loin du parfait !

Be Sociable, Share!
  • Tweet