Parmi les logiciels qui ont fait pencher la balance vers l’iPad, il y en a un qui, s’il n’est certainement pas le moins cher de l’App store, était cher à mon coeur.
Omnigraffle sur l’App Store (iPad – lien sponsorisé) : : 44,99 €
Je vais donc vous parler d’OmniGraffle iPad, grâce à Omni qui m’a fourni l’application et que je remercie.
Si besoin, je vous conseille de regarder le tutoriel de l’application Mac, que l’on va quasiment retrouver en intégralité sur la version iPad, multitouch en plus. À vrai dire, le tactile apporte beaucoup à l’application et c’est un régal que de l’utiliser.
Généralités
L’interface initiale reprend la présentation des logiciels iWork pour iPad. La liste des documents est disponible, affichant une miniature. On pourra dupliquer un document, le supprimer, ou bien en créer un.
La gestion et l’export se font via iTunes, mais il est également possible d’envoyer les documents par email, en PDF, ou en format image.
L’application est fournie avec des exemples particulièrement réussis, que l’on prendra plaisir à explorer.
Les gestuelles sont denses et variées. D’ailleurs, un mode d’emploi les répertorie, ce qui est une très bonne idée, car certaines ne peuvent être devinées.
La barre du haut permet d’éditer les propriétés de l’objet (1), d’ajouter des éléments de la bibliothèque d’objets (2), de créer à main levée (3), mais aussi le bouton d’annulation (4) et enfin les propriétés des calques et canevas (5)
Ajout d’éléments
On a plusieurs choix de création d’élément :
- Les éléments et dessins à main levée permettant aussi la création des liens entre éléments.
- Les formes (l’outil dessin « carré » que l’on peut ensuite modifier.)
- Les éléments tous prêts réunis dans la bibliothèque (identique à celle de l’application Mac)
Ajuster
Tout comme dans Pages®, on va sélectionner un objet et faire apparaitre le menu afin de modifier l’élément.
Texture, couleurs, tour, ombré, tout y est. La gestion des couleurs est particulièrement impressionnante, avec les dégradés à 3 zones et le sens du dégradé.
Les contours seront pleins ou à pointillés, même l’intérieur du trait peut être coloré.
L’ombrage à 3 réglages et l’on va déplacer à volonté.
La rubrique shape permet d’appliquer une forme à l’objet sélectionné.
Certaines de ces formes ont des contours modifiables comme les étoiles dont on pourra gérer le nombre de pointes et la profondeur des « piquants ».
Tous les éléments graphiques peuvent contenir du texte. Il suffit de modifier ensuite les propriétés : espacement, centrage, mais aussi couleur du texte et police.
Si l’élément sélectionné est une flèche, les options d’ajustements sont un peu différentes.
Ici, on gère l’entourage, en sachant que des poignées sur la flèche elle même permettent de changer l’épaisseur du corps de la flèche, mais aussi la taille de la pointe de façon indépendante. Les ombres sont présentes, mais c’est surtout la rubrique Line la plus intéressante. Ici, on choisit le type de la flèche. L’option du milieu permet d’ajouter des points et de modeler la flèche.
Par contre, là, le coup de main n’est pas très évident. Une fois la modification faite, il faut sélectionner la flèche, puis tapoter à l’endroit où l’on souhaite mettre un point d’angulation. Une fois le petit carré présent, on pourra alors la tordre à souhait. On peut ajouter autant de points que voulu, mais aussi les supprimer, en les tapotant précisément, l’option de suppression apparait. Notez également que la flèche possède des points d’ancrage sur les figures, afin de les rendre solidaires.
Organisation
Toujours dans l’inspecteur, on va également trouver les réglages du canevas (de la feuille), mais aussi de la grille associée. En effet, on bénéficie des traits d’alignements permettant de finement se placer. Bien sûr, il est possible de zoomer et de se déplacer dans le dessin, quelque soit sa taille.
La grille permet d’avoir des guides lors des mouvements, comme on le voit ici avec un guide pour la rotation
Le diagram layout est l’outil qui permet de construire des arbres. On va choisir le type de disposition et l’espacement entre les éléments et appuyer sur Lay Out now et les éléments vont se repartir tout seuls.
Pour créer un lien entre 2 éléments, c’est très simple. On active le dessin et on pointe d’un élément vers l’autre. Les ancres se créent immédiatement entre les 2 éléments et désormais, même si on les déplace, le lien va s’allonger et suivre. Ils seront customisables au même titre que les flèches.
Il est aussi possible de créer avec cet outil des formes carrées, que l’on va transformer avec l’outil Shape.
Enfin, on peut faire du dessin à main levée (oui mon ours est très beau), qui lui aussi sera customisé avec les outils classiques.
Pour ajouter des étiquettes de texte, une tape suffit.
De nombreuses actions nécessitent un appui prolongé sur un élément. Ici, on copie, on colle, on supprime. D’ailleurs, apres avoir collé, il suffit de tapoter avec 3 doigts pour coller l’élément copié à volonté.
En pour faire des groupes d’éléments me direz vous ? Là aussi, c’est prévu ! Appuyez à côté de l’objet voulu. Une cible bleue apparait.
Sélectionnez en faisant glisser votre doigt tous les éléments. Relâchez. Appui bref sur la sélection>more> Group (ou ungroup). Et voilà votre sélection qui se comportera désormais comme un seul bloc à redimensionner, à déplacer et même à tourner.
Le menu contextuel permet également d’envoyer un élément au-dessus ou en dessous, de le figer, ou d’envoyer les éléments dans une répartition en tableau (alignement parfait).
Calques et Canevas
De l’autre côté de la barre d’outils, on accède aux calques, et aux canevas multiples. Si vous connaissez Omnigraffle Mac, vous savez que l’on peut créer plusieurs pages à un document (les canevas). Là dessus, sur chacun, on pourra créer des calques. Ici aussi. Les canevas seront nommés, dupliqués, supprimés.
Les calques suivent le même principe. On peut à tout instant masquer un calque (l’oeil), et même le partager (les feuilles superposées). Dès lors, le calque devient commun à tous les canevas. Inutile de préciser que l’ordre des calques est modifiable. Impressionnant.
Et comment gère-t-on les éléments sur les calques si l’on les a déjà créés ? Très simple. On va dans le gestionnaire de calque, on clique sur édit et on glisse les éléments graphiques de l’un vers l’autre.
La dernière rubrique permet de sélectionner les éléments graphiques selon des critères d’ombres, de texte, etc., afin de leur appliquer des réglages communs.
Pour finir, on appréciera le bouton undo qui permet d’annuler la dernière action, de façon illimitée (au cours d’une même session sur un document.).
Projection
Je n’ai pas pu tester la fonction projection, puisque Omnigraffle permet l’utilisation du câble VGA, permettant ainsi de projeter le travail en diaporama.
Conclusion
Après des heures de découverte, il n’y a qu’une seule fonction que je n’ai pas trouvée : celle qui permet de dupliquer des réglages personnalisés pris d’un élément sur un autre. Toutes les autres fonctions de Omnigraffle pro sont là, donnant son extraordinaire richesse à ce logiciel qui peut paraitre coûteux, et pourtant si complet.
Eventuellement, j’aurais souhaité pouvoir utiliser des images de la photothèque, mais pour le reste, je crois qu’Omnigraffle fait exactement ce que j’espérais et même plus. Vous l’aurez compris, j’ai un vrai coup de coeur pour cette application comme je l’ai eu auparavant pour l’application Mac. J’attends avec grande impatience la sortie d’omnifocus