2010
10.21

QuickOffice

Dans la même verve que DocToGo, j’ai voulu faire un comparatif avec QuickOffice, dont j’avais entendu parler. Justement, la version iPad Connect venant de sortir, l’éditeur a eu la gentillesse de me fournir l’application pour mon comparatif.

Quickoffice Pro sur l’App Store (iPhone & iPad – lien sponsorisé) : Appstore : 2,69 €

Quickoffice Pro HD sur l’App Store (iPad – lien sponsorisé) : Appstore : 7,99 €

Le principe de QuickOffice est de permettre la lecture et l’édition des fichier Word Excel, mais aussi texte sur iPad, tout en permettant par ailleurs la lecture des fichiers PDF PowerPoint, images, Pages© et Numbers©.

Il existe une version iPhone (séparée).

quickoffice.jpg

Interface

Las, le design de l’application n’est pas ce qui se fait de mieux. Le look général est assez vieux Windows©, avec de grosses icônes pas très jolies. Autre reproche, l’affichage semble flou et pixelisé. J’ignore à quoi cela est dû mais le rendu du même texte n’est pas le même dans une autre application. Enfin, pas de traduction en français !

quickoffice_301.png

Organisation

Quickoffice se compose de 3 volets. Le premier regroupe les documents in situ (9) et les serveurs (1) : on va ainsi pouvoir se connecter à Google documents ©, DropBox©, Mobile Me © et Box Net©. Par rapport au concurrent, on ne dispose pas de Sugarsync©.

quickoffice_25.png

Une fois paramétré, il suffit de tapoter un des serveurs pour se voir connecté et circuler dans les arborescences.

Le panneau central affiche documents et dossiers. Ici, on pourra en effet créer des dossiers(5) (ce n’est pas possible sur DocToGo) des fichiers (6) et les repartir en faisant glisser les documents vers les dossiers.

Pour enregistrer un document sur un des serveurs, il faut passer par enregistrer sous lors de l’enregistrement, ou bien faire glisser l’élément au dessus du serveur, qui va se connecter et afficher les dossiers, puis déposer le tout à la destination voulue. Plutôt efficace.

Au niveau partage, on dispose de l’email.

Le dernier panneau accessible via la flèche bleue (8) affiche les données afférentes : type, poids, taille. Pour renommer, il faut passer par là.

quickoffice_26.png

Pour supprimer un élément, il faut le glisser au dessus de la barre du bas qui regroupe Email (3) et corbeille (4). Pas de swap sur le nom. Les icônes deviennent plus grosses, évitant les mauvaises manipulations.

quickoffice_17.png

Néanmoins, cela est un peu laborieux puisque de ce fait, il est impossible de faire des sélections groupées, il faudra répéter la manipulation pour chaque document. Un bouton édit aurait même été plus pratique à mon avis.

Le bouton des réglages (10) permet de protéger l’application par mot de passe, de désactiver la mise en veille quand l’application est ouverte et les critères de connexion.

Édition des fichiers

Les fichiers visualisables sont donc les fichiers images, PDF, mais aussi iWork©. Malheureusement comme souvent, les fichiers iWork© sont visualises grâce à leur aperçu, ce qui veut donc dire que les images sont floues.

quickoffice_28.png

Pour les PDF, pas de fonction spectaculaire, pas d’annotation ni signets (DocToGo n’en fait pas plus) mais aussi pas de système de navigation entre les pages en dehors du défilement simple. Pas d’édition des PowerPoint© ou du RTF qui sont néanmoins lus.

Quickoffice gère en écriture les fichiers texte, Word© et Excel©.

quickoffice_24.png

Pour les fichiers Word :

quickoffice_23.png

Les outils ont la bonne idée d’être en haut de la fenêtre, donc parfaitement accessible, même avec le clavier sorti. On dispose du gras, Italique, et souligne directement, le reste entant dans le bouton en haut à droite (ici ouvert).

Chose étonnante, on peut continuer à taper du texte avec le panneau d’outil ouvert et ainsi faire des modifications en live, ce qui est appréciable. Le panneau ne se ferme que si on lui demande.

quickoffice_22.png

Outre les polices, les couleurs, on peut changer l’alignement du texte et le réglage est visuel : on déplace l’aperçu à l’emplacement voulu pour l’appliquer au paragraphe. Enfin, on ne dispose que d’un seul format de liste avec des puces. Les couleurs sont également peu importantes et non paramétrables, mais on change le fond et/ou la police.

quickoffice_21.png

Les options sont donc plus restreintes que son concurrent, mais plus accessibles et visuelles. Le bouton undo est directement disponible (les deux flèches à côté des outils). Ici encore, on ne pourra pas ajouter d’images.

Fichiers Excel

quickoffice_051.png

Les différentes pages sont accessibles par des onglets en bas.

Le nombre de formules de calculs semble assez correct.

quickoffice_06.png

On pourra redimensionner les colonnes directement en glissant le doigt sur un trait et accéder au format des cellules.

 quickoffice_11.png

Les options de formatage comprennent l’ajout et la suppression de lignes et colonnes, le centrage, police, couleurs et bordures.

quickoffice_09.png

Le gros point noir est l’absence de mode figer les volets qui rend l’édition des gros tableaux difficile.

Sauvegarde



quickoffice_20.png

Comme pour DocToGo, la sauvegarde se fait avant de quitter le doucement. Il est alors possible d’utiliser Save as pour enregistrer une copie sur une autre localisation.

Par contre, une sauvegarde automatique se met en route à intervalles réguliers, évitant la perte sèche. Bonne idée.

Navigation

Les fichiers Excel affichent leurs volets directement, mais pas les pages des fichiers Word. Pour se faire, il suffit de maintenir le doigt sur le côté du fichier pour voir les miniatures des pages et naviguer.

quickoffice_14.png

Échange avec le Mac

Le tout se fera via iTunes, par mail (avec le menu ouvrir avec), via un serveur type DropBox, mais aussi en temps que serveur WiFi dont l’adresse figure sur la page d’accueil. Pas de synchronisation avec une application de bureau comme DocToGo.

Une dernière remarque, Quickoffice ne permet pas d’envoyer un document vers une autre application directement (pas de gestion du « Ouvrir avec »). C’est pénalisant si l’on souhaite, par exemple, annoter un PDF. DocToGo le permet.

Conclusion

Les Plus :

  • Gestion des dossiers
  • glisser déposer
  • les outils en haut avec les plus communs directement accessibles
  • La fenêtre d’outils reste ouverte
  • Centrage visuel du texte
  • Sauvegarde automatique

Les moins

  • Pas de figeage de volets dans Excel
  • Pas de recherche dans les documents
  • Pas de mode de gestion autre que le glisser-déposer (donc un fichier à la fois)
  • Pas d’envoi vers une autre application
  • Aspect général de l’application et le texte flou

Au total, en l’état des choses, je trouve que Quickoffice est encore trop léger dans ses fonctionnalités pour qui travaillera avec des documents Office, bien qu’il y ait de bonnes idées. Néanmoins, comme toujours, les choses peuvent évoluer positivement. À suivre !

Be Sociable, Share!
  • Tweet