fait le 26/02/12
A. Présentation rapide :
Son icône :
Qu’es-aco : Scanner portable indépendant.
Site de l’éditeur : Doxie
Traduction : non
Payant : oui – $199
Version démo : non
matériel :
Interface :
B. Plus en détails :
Doxie est un petit scanner portable, compatible mac et pc, créé par Apparent.
Dans la gamme Doxie, il y a 3 scanners:
- le Doxie classique qui est un scanner USB (donc nécessitant d’être branché à un ordinateur pour fonctionner)
- le Doxie Go (celui dont je dispose) qui est le nouveau modèle sans ordinateur
- le Doxie Go wifi , qui est en fait le même que le go, auquel s’ajoute une carte WiFi Eye-Fi© qui va permettre, grâce au logiciel de cette dernière, d’envoyer sans fil les images vers ordinateur, site en ligne et ainsi de suite.
Je vais donc vous présenter le modèle Go.
Déballage
La boite est compacte et contient une feuille d’instruction, une feuille de calibrage, le scanner, un câble MICRO USB court, un pinceau de nettoyage et une pochette en velours.
1. La boite
2. le contenu
Le Doxie Go ne ressemble pas au Doxie classique, qui avait pas mal été critiqué à cause de ses petits cœurs roses sur le capot. Celui-ci est sobre, blanc avec juste un logo. Compact, à peine plus large qu’une feuille A4, il est à peu près grand comme un parapluie plié et rentre de ce fait très facilement dans un sac (même un sac de filles !)
Il n’y a qu’un seul et unique bouton qui sert à tout : allumer, scanner, changer la résolution, indiquer la charge et éteindre.
Sur le coté, on trouve un port micro USB qui sert à charger ou communiquer avec le scanner, et à l’arrière, un port USB classique destiné à recevoir une clef USB et un port de carte SD.
Le Doxie possède sa propre mémoire, qui va se comporter comme une carte lorsque le scanner sera connecté à l’ordinateur. Il est donc possible d’utiliser une clef USB ou une carte SD plus vaste et qui auront le mérite également de pouvoir être défaits et connectés à l’ordinateur sans sortir le câble du Doxie. Pensez juste à formater en FAT 32 et non Mac Os !
Mise en route
Au démarrage, il faut le charger. C’est un peu frustrant, certes, mais la batterie est vide. Il faut un peu plus d’une heure pour que le voyant repasse au vert (il clignote en orange le temps de la charge).
3. les instructions sont claires
Dès la charge finie, il faudra calibrer l’appareil grâce à la fiche plastifiée blanche (il suffit simplement de scanner cette page).
Pendant ce temps-là, il faut télécharger le logiciel (qui bizarrement n’est pas fourni). C’est le logiciel qui va permettre de traiter les images, les convertir, les recadrer ou réaliser l’OCR, voire envoyer les documents sur le net ou vers les autres applications. Dans l’absolu, on peut tout à fait s’en passer, à condition d’avoir sous la main un logiciel d’OCR (comme PDFPen©, DevonThink Office© ou un compte Premium d’Evernote© (pour l’OCR des PDF).
4. PC ou Mac, au choix
Un détour dans les préférences du logiciel, première rubrique pour activer mise à jour, nom des documents (image 5 – 1) et sons (image 5 – 2).
5. il vaut mieux le régler directement.
Scanner
Une fois la charge finie, l’appareil est censé avoir une centaine de pages d’autonomie environ. Cela peut paraitre peu, mais il faut bien voir qu’il ne s’agit là que d’un appareil dont le but est de scanner à la volée des reçus, lettres, images et non de numériser en volume des photos. J’ai lu pas mal de critiques sur ce point, mais il est évident que le but n’est pas le même qu’un scanner de bureau comme un ScanSnap©.
On allume donc la bestiole grâce au bouton (appui long), jusqu’à ce qu’il soit vert. Doxie dispose de 2 résolutions : 300 et 600 dpi. Pour passer de l’un à l’autre un appui bref sur le bouton : orange c’est 600 et vert 300. Dans mes essais (voir plus loin) le 300 s’avère largement suffisant, même pour l’OCR.
Il suffit ensuite de présenter la feuille. Il s’agit d’un mono face donc seule la partie orientée vers le haut est scannée; pour le recto-verso, on fera donc 2 passes. Attention aux froissures, pliures ou coins cornés, comme tous les scanners à fente, il n’aime pas ça. Peu importe si vous scannez à l’envers, on peut redresser secondairement l’image dans le logiciel. Les cartes postales passent, mais peinent un peu au démarrage (voir vidéo ci-dessous).
démonstration vidéo
La vitesse en 300 est assez bonne, en 600 c’est forcément plus lent, mais acceptable. Le bouton clignote le temps qu’il traite l’image : quand c’est fixe, on passe à la seconde. Quand tout est fini, on éteint en appuyant de nouveau longuement.
Importer
On peut alors connecter
- soit le scanner (il faut l’allumer) avec le câble USB,
- soit simplement mettre la carte SD dans le port du mac.
Dans les deux cas, les mémoires vont monter sur le bureau et on accède donc au contenu si l’on souhaite manuellement.
6. fenêtre principale
Sinon, on lance le logiciel Doxie. Une grande fenêtre et quelques boutons de fonction : simple et épuré au maximum. On appuie d’abord sur Settings (image 6 – 1) pour régler les préférences d’import : gestion de doublons (image 6 – 8), suppression automatique après import (image 6 – 9) et éjection de la carte une fois le travail fini (image 6 – 10). Il suffit d’appuyer sur Import (image 6 – 2) et on attend.
7. Le café n’est pas obligatoire, c’est assez rapide !
Une fois les images récupérées, on va pouvoir les visualiser (avec QuickLook©, mais la touche espace ne marche pas, il faudra double cliquer). Une petite flèche dans le coin en haut (image 8 – 1) permet de faire une rotation, et l’on peut supprimer rapidement les ratés (image 8 – 2). S’il s’agit d’un document à plusieurs pages, on sélectionne les pages et on utilise Stapple (image 6 – 4 lien)). Les documents à pages multiples seront ensuite indiqués (image 8 – 3). La coche verte (image 8 – 4) indique les documents ayant été exportés.
8. quelques indications
Enfin, un double clic permet d’ouvrir la fenêtre de réglage (image 9) : contraste, de rognage et autres.
9. les options habituelles
Il y a ensuite 3 options d’export :
- la sauvegarde en local (image 6 – 5 lien)
- l’envoi vers une application (à régler dans les préférences) (image 6 – 6 lien)
- l’envoi vers le Cloud (image 6 – 7 lien)
La sauvegarde locale (image 10) permet de choisir le format :
- image (JPEG ou PNG) ou
- PDF (avec ou sans OCR et couleur ou N&B).
10. La sauvegarde en local.
On regrettera au passage l’absence de glisser-déposer des images vers le bureau.
L’Export en local (option Save)
Il est ici impératif de faire un tour dans les préférences du logiciel, rubrique OCR. A ce propos, L’OCR est fourni par Abbyy FineReader©, donc il est d’excellent niveau.
11.les préférences de l’OCR
Par défaut, seul l’anglais est coché, il faut donc ajouter le français, sous peine de perdre tous les accents (image 11 – 3). Pensez à cocher la détection d’orientation (les pages seront redressées automatiquement (image 11 – 2).L’OCR est de 3 types différents (image 11 – 1) : (vous me pardonnerez l’exemple choisi, mais ce genre de document est assez succulent pour l’OCR, à cause des accents exotiques)
- text under PDF signifie que le PDF est tel quel, avec du texte sélectionnable (image 12)
- text Over scan signifie que tout ce qui est vu comme texte va être réécrit avec une nouvelle police en conservant les éléments considérés comme graphiques (image 13)
- Text : tout élément graphique est supprimé, on ne retrouve que le texte (image 14).
12.la première option (text under PDF) est la plus classique.
Le texte peut être sélectionné et copié (remarquez la très bonne reconnaissance des accents)
13. Text over scan : ici, le document a été « reconstruit » en additionnant le texte et les éléments graphiques, entraînant des erreurs de détection des images
14.seul le texte est exporté.
Pour les PDF, la différence entre 300 et 600 dpi n’est pas forcément flagrante et les résultats de l’OCR sont bons dès 300 (image 15).
15. un peu plus net en 600 dpi (cliquez pour agrandir)
Pour les images, c’est correct, mais ça ne pourra rivaliser avec un scanner à plat.
16. une carte postale
L’envoi vers les applications (Option Send)
Comme pour l’OCR, un petit détour vers les préférences va permettre de choisir les options à proposer. Il suffit d’indiquer le logiciel voulu (image 17 – 1) et le mode d’export souhaité (image ou PDF) (image 17 – 2). Evernote©, bien que cela soit un service en ligne, est avant tout une application, donc à ajouter ici. Le menu est ensuite disponible (image 17 – 3).
17. Export vers applications
Le Cloud
Pour les services en ligne, on trouve Google Document© (testé sans problèmes) Flickr© et autres (image 18 – 1). Doxie dispose de son propre service d’hébergement que je n’ai pas testé (image 18 – 2).
18. Le cloud
Et l’iPad ?
Si vous disposez d’un lecteur SD pour iPad, vous avez également l’opportunité de récupérer sur iPad les images (en JPEG) que vous pouvez utiliser ensuite comme bon vous semble. Les clichés sont disponibles dans le rouleau, et dans Flux de photos du même coup (si activé)
Le WiFi
J’ai eu l’occasion de tester une carte Eye-Fi©, mais les réglages fastidieux de celle-ci sont un point sur lequel il faudrait revenir en détail. Une fois passé l’écueil du paramétrage, les transferts sont assez lents, mais permettent de récupérer les images de façon transparente sur l’iPad ou les ordinateurs (en passant par le logiciel Eye-Fi© et non par celui de Doxie).
Je ne suis pas sûre que ce soit réellement indispensable, le surcoût étant conséquent, à vous de voir. Une solution embarquée m’aurait semblé plus pratique.
Limitations
Il n’est pas possible d’utiliser le scanner pendant sa charge, ni connecté à l’ordinateur. Comme aucun chargeur secteur n’est fourni à la base, il faudra donc un port USB, donc un ordinateur pour recharger l’appareil, ce qui est dommage pour un appareil indépendant.
Un grand merci à l’équipe pour le prêt de matériel !