Fait le 11 mai 2008, mis à jour le 1 avril 2012
A. Présentation rapide :
Son icône :
Qu’es-aco : Service de stockage et de synchronisation en ligne
Payant : gratuit pour 2 Go de stockage en ligne, payant au delà (abonnement mensuel)
Parainage : cliquez ici ou cliquez là
interface : interface web ou fenêtre du Finder
B. Vidéos :
DropBox (vidéo 193 : parties 1 et 2) : le tutoriel vidéo
Dimanche 1 avril 2012
Pour télécharger la vidéo 193 (Dropbox parties 1 et 2) au format Apple TV, PC et Mac :
cliquez sur le bouton ci-contre
ou abonnez-vous au podcast.
DropBox (vidéo 194 : parties 3 et 4) : le tutoriel vidéo
Jeudi 2 avril 2012
Pour télécharger la vidéo 194 (Dropbox parties 3 et 4) au format Apple TV, PC et Mac :
cliquez sur le bouton ci-contre
ou abonnez-vous au podcast.
C. Plus en détail :
1. Un service de stockage et de synchronisation en ligne
DropBox© est un système de synchronisation et de stockage en ligne évolué, supportant les Macs, Les PC et les appareils iOs. Parfaitement intégré au Finder ou à l’Explorateur Windows, DropBox va synchroniser les documents et dossiers localisés dans son dossier sur chacune des machines, et également sur le nuage. Basé sur les serveurs d’Amazone S3, DropBox est très rapide, bien plus que ne l’a jamais été le service MobileMe©. Je l’avais présenté lors de sa mise en route (alors en Bêta), et depuis bien des choses ont changé.
- Synchronisation sélective,
- Versions,
- nouvelle interface Web,
DropBox ne cesse de se bonifier dans le temps.
Par définition, un tel service est payant. Mais il dispose d’une offre gratuite de 2 Go d’espace, illimitée dans le temps, afin de se faire une idée. Une adresse mail valide est la seule condition, aussi il serait dommage de s’en priver. Par ailleurs, un système de parrainage permet de récupérer quelques Mo par-ci par-là (jusqu’à 8 Go en tout).
2. Mise en route
Après avoir téléchargé l’application (qui s’installe par un simple glisser-déposer), on la lance et il suffit de créer un compte, puis de se laisser guider à travers les étapes. DropBox© est parfaitement traduit, ce qui simplifie les choses.
1. Le Finder, tout simplement
Le système installe plusieurs éléments :
- Dans le Finder, un dossier spécifique DropBox (on peut choisir de l’installer où l’on veut, le traditionnel étant dans le dossier petite maison.) (Image 1 – 1)
- Dans le Finder, toujours, une menu d’outil (accessible également par un simple clic droit sur un élément de la Dropbox) (Image 1 – 2)
- une icône dans la barre de menu qui contient les réglages de transfert.
- par défaut la Dropbox contient 2 dossiers particuliers :
- Public (lieu de stockage) et
- Images (pour partager des albums photos).
- Bien évidemment, on crée autant de dossiers que voulu, ou bien l’on peut déplacer des éléments au sein de la Dropbox, mais tout ce qui sera sorti de son enceinte sera considéré comme supprimé. C’est d’ailleurs un reproche fréquent, à savoir l’impossibilité de synchroniser n’importe quel dossier de son ordinateur (en dehors du dossier spécifique). C’est à la fois vrai et pas vrai, comme expliqué plus loin.
3. Synchronisation
Tout élément déposé dans la Dropbox est envoyé à la fois sur le web, mais également vers tous les ordinateurs raccordés au même compte. Toute modification est répercutée et si jamais pour une raison ou une autre des modifications sont faites sur le même fichier dans le même intervalle de temps, une copie sera créée afin de conserver toutes les modifications.
Outre l’excellence de la synchronisation, Dropbox dispose d’un système de Versionning. Grâce à un clic droit sur un élément, on peut afficher son historique et de là, le restaurer à différentes étapes. Dans le même ordre d’idée, on va également pouvoir restaurer des éléments supprimés. Pour toutes ces actions, c’est l’interface Web qui est le pôle central.
2. Time Machine dans le nuage
Il n’existe pas de limite au nombre d’ordinateurs reliés à un même compte. Mais l’on peut également souhaiter ne pas avoir tous les dossiers contenus sur tous les ordinateurs, d’autant qu’il est impossible d’avoir plusieurs Dropbox sur un même utilisateur (mais on peut avoir d’autres comptes sur différents utilisateurs d’un même PC). C’est possible grâce à la synchronisation sélective, accessible au sein des préférences de l’application.
Enfin, en cas de restauration complète, il est très agréable d’avoir une option de synchronisation entre ordinateurs (donc au sein d’un même réseau), accélérant ainsi la recopie par rapport au téléchargement via internet.
4 L’interface Web
Elle vient tout juste de subir un relooking et permet toutes les actions de versionning, restauration, d’upload ou téléchargement, ou encore de visualisation du contenu. On pourra également décider et gérer les partages (Image 3 – 1), ou encore les ordinateurs et applications reliées au compte.
3.On peut tout faire via l’interface Web.
5. Le partage
En quelques clics on pourra activer le partage (avec un autre utilisateur Dropbox) d’un dossier (Image 3 – 1). Tous les éléments contenus sont alors disponibles aux membres, tout en bénéficiant d’un flux RSS et de notifications lors des modifications. L’initiateur du partage restera libre de supprimer à tout instant le système, en laissant ou non aux autres membres une copie du dossier.
En dehors des dossiers partagés, Dropbox fait également office de stockage en ligne et permet d’attribuer une URL spécifique aux éléments pour les rendre accessibles. Si dans l’absolu il ne peut héberger de site web, il pourra par contre héberger des sons, images ou autres fichiers rendus visibles par leur URL (Image 3 – 2).
6. Synchronisation via des applications et iOs
Il existe effectivement une application iOs, gratuite, mais elle se limite pour l’instant à la visualisation, l’envoi ou le téléchargement du contenu.
Depuis bien plus longtemps que le système iCloud, Dropbox s’est imposé comme la plateforme de synchronisation iOs/Mac. 1Password©, TextExpander©, Scrivener© et de nombreux autres l’utilisent avec bonheur. Finalement, ce n’est pas tant l’application iOs de Dropbox, mais bien son utilisation dans les autres applications qui le rend indispensable sur iPad ou iPhone.
4.Sur iOs, DropBox est un indispensable.
7. Un système encore en bêta : le concurrent de Flux de Photo
Actuellement en cours de test (et donc à récupérer sur le forum de Dropbox) le dernier client qui active une fonctionnalité de déchargement automatique de photos sur Dropbox. Tout appareil de stockage comprenant des images se verra proposer l’upload automatique des images contenues vers la Dropbox et donc vers le nuage. Pour l’instant c’est un peu à l’emporte pièce, on peut choisir d’activer ou non selon l’appareil, mais il ne sera par contre pas possible de choisir les images à garder. Dans la mesure où la copie se fait sur le Mac en premier, on peut tout de même trier secondairement. À suivre, donc.
8. Les liens symboliques (symlinks)
Connaissez-vous les liens symboliques ?
Si vous avez Leopard, par exemple, vous les utilisez sans le savoir !
Je m’excuse de suite auprès des puristes: je vais faire du schématique
Un lien symbolique ressemble à un alias, mais ce n’est pas un alias.
je vous rappelle que les alias sont des raccourcis vers un fichier/dossier, etc.
Si vous copiez un alias, vous ne copiez que l’alias, pas le dossier vers lequel il pointe.
C’est là la principale différence.
Un lien symbolique est un panneau indicateur qui indique à macOsX qu’il doit aller chercher le dossier original à un autre emplacement. L’avantage, c’est que même si vous remplacez le fichier originel par une nouvelle version ( à condition d’avoir le même nom), le lien fonctionnera toujours.
Les outils Unix seront capables de suivre ces liens, mais pas les alias (qui seront copiés comme des dossiers vides).
Certains outils de sauvegarde sauront ainsi copier les originaux en suivant les liens.
Par contre, attention à ne pas déplacer l’original, le lien symbolique ne suivra pas! (il suffit de refaire un nouveau lien au nouvel emplacement).
Time Machine utilise les liens symboliques pour conserver l’architecture de votre disque dur. Si vous visitez un dossier de sauvegarde de Time Machine, vous avez l’impression qu’à chaque sauvegarde, il recopie tout votre disque dur ! En fait, ce n’est pas du tout le cas. Pour les fichiers système, par exemple, il les copie une fois, et utilise les liens symboliques pour rediriger vers cette copie les sauvegardes ultérieures. Bien sûr, en cas de changement, il copiera la nouvelle version et replacera un nouveau lien pour que l’arborescence soit conservée.
Une application particulièrement intéressante est Dropbox: la synchronisation se fait au sein du dossier Dropbox. Il est donc logiquement impossible de sauvegarder un élément de la bibliothèque (comme la bibliothèque Bento par exemple.)
Logiquement, c’est vrai.
Mais pas dans l’absolu. Si vous déplacez le dossier de Bento sur votre Dropbox, et laissez un lien symbolique à sa place dans la bibliothèque, MacOsX n’y verra que du feu!
Et hop! une synchronisation entre ordinateurs, sans effort.
Un autre exemple ? La bibliothèque iTunes est attendue dans le dossier Musique. Si vous souhaitez la déplacer ailleurs, il vous est désormais possible de changer manuellement le chemin dans les préférences iTunes, mais ce n’était pas le cas avant. Il est également possible de laisser un lien symbolique.
Le problème était le même avec iWeb 06. Seul l’emplacement dans la bibliothèque était prévu.
Alors, vous allez me demander OK c’est sympa, mais on les fait comment les liens symboliques ? Et là, c’est le drame : comme tout bon système Unix, il faut passer par le terminal.
Heureusement, un gentil programmeur en a fait un petit menu contextuel (et gratuit de surcroit): site
Déplacez le plugin dans la bibliothèque de votre disque dur comme indiqué ici: puis relancez le Finder
Ça s’installe en un tour de main et à vous les liens symboliques !
N’oubliez pas de quitter l’application qui utilise le fichier avant de le déplacer bien sûr !
Placez votre dossier où vous le souhaitez (repérez bien le lien initial)
Il suffit de faire un clic droit sur le dossier (ne faites pas de lien symbolique sur le ficher bento.db directement, mais sur le dossier qui le contient) sélectionnez « Créer un lien symbolique. »
Enlevez « symlink »
Et mettez le à son emplacement initial.
Dans notre exemple sur Dropbox:
Première étape: quitter Dropbox/ et quittez Bento
je déplace l’original ( Jen>bibliothèque>application support> Bento) sur ma dropbox dans un dossier de mon choix.
Je vais faire un lien symbolique sur le dossier Bento
Je le renomme en Bento.
Je met le symlink à la place de l’original ( Jen>bibliothèque>application support>). Lancez bento: si tout va bien c’est la bonne bibliothèque qui s’ouvre.
Relancez Dropbox.
Si je souhaite utiliser la bibliothèque Bento sur le MacBook, j’attends que la synchronisation se fasse. Je réalise un lien symbolique sur le dossier dans la dropbox, je le renomme et je le place dans Application support de la même façon. Je lance Bento: il va suivre le chemin et ouvrir la bibliothèque située dans la dropbox.
Dès lors, je peux lancer bento sur l’un ou l’autre (mais pas en même temps !) des ordinateurs, j’aurais accès à la même bibliothèque.
D’ailleurs, vérifiez par vous même : cliquez sur le symlink: le Finder vous ouvre le dossier source (vérifiez son emplacement)
Inutile de dire qu’il ne faut pas faire ce genre de chose avec les fichiers système, bien évidement, mais dans certains cas, c’est très pratique de pouvoir déplacer des fichiers comme ceux de Bento, voir Typinator (pour lequel aucune synchro n’est disponible) et ainsi de suite.
Vous pouvez également faire la même chose sur une clef USB, ou un disque dur externe et même sur un serveur de fichiers !
Une remarque: attention en supprimant les symlink. Utilisez de préférence un glisser déposer dans la corbeille. Certains utilitaires auront tendance à voir supprimer l’original avec le symlink….