Pendant que nous attendons tous plus ou moins l’arrivée du Leopard des neiges, je vais vous confier quelques réflexions :

Comme toujours, la règle de mise est la prudence : Un nouveau système, quel qu’il soit peut avoir des bugs, plus ou moins graves, ce qui incite à la prudence.

Si vous utilisez un ordinateur comme outil principal et encore plus comme outil de travail, il est largement préférable d’attendre un peu avant de se lancer. Certains dysfonctionnements n’apparaissent que lors de l’utilisation à grande échelle.

Si malgré tout vous souhaitez vous lancer, il faudra faire un clone avant, pour vous permettre un retour en arrière en cas de pépin.

L’autre possibilité est d’installer le nouveau système sur une autre partition ou sur un disque dur, de le tester avec vos applications, puis de décider en connaissance de cause de l’installer en système principal.

Snow Leopard n’est pas une architecture totalement nouvelle, ce qui limite les risques. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y aura aucun problème, notamment à cause de certaines applications qui ne sont, elles, pas encore prêtes au grand saut.

C’est d’ailleurs un travail à réaliser avant la mise à jour : vérifier vos applications.

L’installateur de Snow vous donne la possibilité d’installer ou non Rosetta.

À quoi sert Rosetta ? À faire tourner des applications dont le code est resté en PPC, c’est-à-dire pour les anciens processeurs des Mac (passées sous Intel depuis un peu plus de 3 ans). En règle générale, les applications ont ensuite été codées en UB (Universal Binary), c’est à dire code PPC+code Intel, ou bien en Intel uniquement. Si jamais une application est en PPC, tournant sur une machine Intel, il lui faut un système de « virtualisation », afin de faire croire à l’application qu’elle tourne bien sur une machine PPC. À cette tâche, c’est Rosetta qui entre en scène. Le souci principal est du coup une surconsommation de ressources, et une plus grande lenteur d’exécution. Autant dire qu’il est plus intéressant de s’en passer, et de chercher par la même des applications correctement codées. Donc, tout va dépendre de votre logithèque. Essayez de privilégier les applications en UB/Intel, cherchez des alternatives et n’installez pas Rosetta. Partez du principe qu’un développeur qui n’a pas traduit son code depuis 4 ans a peu de chance de faire évoluer son logiciel !

(extrait de la page d’installation (à venir))

Pour vous éviter de chercher les applications PPC une par une, allez dans le menu POMME > à propos de ce Mac>Plus d’info.

A la rubrique applications, vous trouverez la liste des applications avec leur code (Universal/PPC/intel.)



Attention, vous voyez ici une application dite PPC, qui est en fait un module d’Antidote destiné à AppleWorks, une ancienne application. Ce module ne posera aucun problème, puis qu’Antidote est en UB, seule cette extension est en PPC et je ne l’utiliserais pas.

Voilà qui va vous occuper en attendant !