Menu

AutoTyper

A. Présentation rapide :

Son icône :

AutoTyper

Qu’es-aco : Accélérateur de saisie
Site de l’éditeur : Automaton for OS-X
Traduction : non
Payant : oui, à partir de $34,99 dans le pack de logiciel « Automaton » de l’éditeur
Version démo : oui
Interface :

interface

C. Plus en détails

Depuis quelque temps, je rencontre quelques difficultés avec TextExpander, et je me suis donc remise à faire le tour des applications de même gabarit. En dehors des 3 grands, il existe maintenant quelques options moins onéreuses sur le MacAppStore, comme c’est le cas de AutoTyper©. Moins onéreuse n’étant pas synonyme de moins de fonctions.

AutoTyper© est une application vendue 7,99 €, mais elle peut également être achetée comprise dans un ensemble de logiciels « d’automatisation » appelé Automaton, du même éditeur. Automaton comprend AutoTyper©, un presse papier multiple (qui dispose d’une présentation à la mode « ClipMenu© », un gestionnaire de fichiers ressemblant à Hazel© et enfin un utilitaire de notes qui fonctionne en WiKi (comme VoodooPad®).

Le menu

2. le menu

Au démarrage, on a une nouvelle icône dans la barre de menu (Image 2), comme toutes les applications de ce genre. Par contre, et là c’est un bon point, on peut également accéder à son menu intégralement via l’icône dans le dock si l’on préfère. Ensuite, il faut utiliser l’un ou l’autre des menus pour accéder aux Préférences (Image 2 – 1). L’ouverture de l’application elle-même se fait via le bouton « open config » (Image 2 – 2).

1. Préférences

configuration

3. configuration

Le premier panneau (Image 3 – 2) va permettre d’ajouter des fichiers de configurations différents (Image 3 – 3), voir de les activer ou désactiver (Image 3 – 1) et de déterminer leur ouverture avec la session. Rien n’empêche d’en ajouter autant que voulu, et ainsi, il est possible de stocker le fichier de préférences où on le souhaite, et l’installation via la dropbox fonctionne ainsi sans difficulté (Image 3 – 4).

menu ou dock

4. menu ou dock

Dans la version de l’éditeur, on aura en outre la recherche de mise à jour et la licence. Enfin, on choisit la présence d’une icône dans le dock, dans le menu ou les deux.

Le travail va ensuite porter sur la création de raccourcis. On va pour cela dans le menu « openconfig » et l’on sélectionne le fichier à éditer.

Le look de l’application n’est pas aussi réussi que celui de TextExpander©, mais l’essentiel est là.

2. Créer des abréviations

créer des abréviations

5. Créer des abréviations

Le premier cadre (Image 5 – 1) comprend les groupes, qui permettent de créer des réglages par type d’abréviations (Image 5 – 2). Ces groupes peuvent alors être activés ou désactivés selon les applications qui seront au premier plan (Image 5 – 5), et l’on peut également choisir leur affichage dans le menu. Le logiciel en comporte un petit jeu de démonstration, avec notamment des smileys ; ici, on pourra utiliser du texte, des images, des caractères spéciaux, des phrases avec des cases à remplir, et toute une liste d’abréviations fournies. (Image 5 – 3).

En sélectionnant un groupe, on voit son contenu sur la case de droite (Image 5 – 2), et ici encore, on pourra activer ou désactiver les abréviations, et modifier leur comportement un par un (en plus des réglages liés au groupe lui-même. On appuie sur le plus pour créer un nouvel élément. La case de recherche permet de filtrer les éléments (Image 5 – 4). Les menus engrenages (Image 5 – 6 et 7) sont les Paramétrages d’expansion des groupes, de l’abréviation elle-même, alors que le menu (Image 5 – 8) comporte des éléments automatiques.

abréviations

6. abréviation

L’abréviation elle-même se tape dans la case du haut (Image 6 – 1). Le texte de remplacement est à renseigner dans la case (Image 6 – 2), et l’on peut ajouter des images, des liens, ou modifier la casse. Les insertions automatiques sont dans le menu roue dentée (Image 6 – 3). On va alors pouvoir ajouter automatiquement la date selon le panneau (Image 6 – 6), insérer le texte d’une autre abréviation (Image 6 – 7), le contenu du presse-papier (Image 6 – 4). Il est possible de positionner le curseur à un endroit précis lors de l’expansion (Image 6 – 5).

cases à remplir

7. les cases à remplir

Autotyper supporte également les expansions à case à remplir appelées ici « Field Token ». Les champs à remplir sont signalés par un surlignage bleu (Image 7 – 1). Pour modifier le nom de cette case à remplir, il suffira de double cliquer sur le texte, puis de modifier le nom (Image 7 – 2). Il est bien sûr possible de combiner plusieurs éléments dans une même abréviation.
Lors de l’expansion, les champs à remplir sont indiqués un par un, il faudra se déplacer de champ en champ grâce à la touche TABULATION (Image 7 – 3) et (Image 7 – 4). De la même manière, une fois le dernier champ remplacé, on utilise à nouveau la touche tabulation pour mettre OK en surbrillance et ainsi insérer le texte (Image 7 – 5).

3. Changer le mode d’expansion

Les réglages peuvent être appliqués d’une part aux groupes (Image 5 – 6), mais aussi aux abréviations indépendamment (Image 5 – 7). Ils sont au même nombre.

réglages

8. réglages

La première option permet de déterminer le type de texte : enrichi ou non, image, voire même applescript (Image 8 – 1).
Le second règle le comportement à l’expansion : conserver ou abandonner le délimiteur, remplacement immédiat, ou uniquement avec un raccourci spécial (Image 8 – 2)
La troisième concerne l’adaptation ou non de la case le texte gardera ses propres caractères ou bien prend la case du texte dans lequel il est tapé (Image 8 – 3)
Le quatrième définit le type d’abréviation (Image 8 – 4)
Enfin, on peut ou non jouer un son ou afficher une notification Growl.

4. Imports

imports

9. imports

AutoTyper supporte l’import des fichiers en texte plein, mais aussi directement les abréviations de TextExpander (Image 9 – 2). Le logiciel est fourni avec quelques abréviations à titre d’exemple (démo), une liste de mots à caractères accentués, ainsi que différentes fautes de frappe anglaises. (Image 9 – 1).

5. Filtrer selon les applications

10. Filtrer selon les applications

Comme nous l’avons vu, chaque groupe peut être ou non affiché dans la barre de menu, et activé ou désactivé à volonté. Néanmoins, on peut également créer des groupes d’applications (dont certains sont déjà prédéfinis) par exemple les éditeurs de texte, les navigateurs Web, le Finder, les applications créatives. Ces groupes se retrouvent sous l’onglet « applications » (Image 10 − 1). Bien évidemment, il est possible de changer les groupes ou ajouter des applications
(Image 10 – 2). Chaque casse permet d’activer ou de désactiver ce groupe. Dès lors lorsque l’on revient sur l’onglet « Abréviations », il est possible en sélectionnant un groupe de lui attribuer une activité en fonction de l’application au premier plan. Néanmoins, j’ai trouvé cette configuration particulièrement difficile à faire et j’ai donc tout activé par défaut.

6. Configuration par défaut

Configuration par défaut

11. Configuration par défaut

Pour finir la rubrique « Settings » permets bien sûr de lancer le programme au démarrage, de l’activer ou de désactiver (Image 11 – 1), et de restaurer le presse-papiers lorsque l’on a utilisé une abréviation (Image 11 – 2). AutoTyper© peut néanmoins être appelé directement grâce à des raccourcis clavier que l’on peut paramétrer ici (Image 11 – 3). Il sera ainsi possible d’avoir un raccourci pour activer désactiver le logiciel à la volée, pour créer automatiquement à partir d’une sélection de texte ou du contenu du presse-papiers. C’est également ici que l’on configure la « touche d’expansion ».
Les paramètres par défaut peuvent être prédéterminés ici comme le Type d’abréviations, le comportement par rapport au délimiteur, le support de la casse, et l’activation des sons et des notifications (Image 11 – 4). Encore une fois, il est possible de finement éditer les délimiteurs supportés (Image 11 – 5).

En conclusion

Autotyper est fiable, efficace. Je n’ai eu que peu de plantages, l’expansion est rapide et les options peuvent être même trop nombreuses, ce qui rend la configuration un peu longue à maîtriser, notamment sur les inclusions/exclusions de programmes. Les quelques comportements erratiques sont avec les champs à remplir où l’expansion refuse parfois de se faire si l’on n’a pas tout rempli.
Malgré tout, la richesse des possibilités, associée à un prix clairement plus attractif que TextExpander en font un concurrent sérieux. Espérons tout de même une amélioration de l’interface qui est un peu rustique, ainsi qu’une traduction qui serait bienvenue.

Be Sociable, Share!