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Scrivener

A. Présentation rapide :

Son icône :

Scrivener 1Scrivener & Scrivener Scrivener 2

Qu’es-aco : logiciel d’écriture
Site de l’éditeur : Literature and Latte

Traduction : non

Payant : oui

App Store (lien sponsorisé) : Appstore 35,99 €

Version démo : oui (30 jours)

Interface :

interface

B. Vidéo :

Scrivener : le tutoriel vidéo (ici la version présentée est Scrivener 1)
Jeudi 20 aout 2009

Scrivener, la vidéo

Description : découverte du logiciel d’écriture Scrivener de Literature & Latte.

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C. Scrivener 1

Scrivener

Scrivener est plus ouvert que Ulysses, acceptant le formatage direct du texte, et l’ajout d’images. Il intègre une zone dite de recherche afin d’ajouter des documents tiers (PDF/vidéos/sons/images/pages web) que vous allez pouvoir compulser tout en rédigeant.

Il sera même possible de diviser l’affichage pour visualiser 2 pages ou bien la zone de recherche.
Son mode plein écran est un modèle du genre, loin des habituels modes « consoles ».

L’ajout d’annotations, labels et étiquettes colorées rendra la progression du travail bien plus visuelle.

Le module tableau de liège est un moyen rapide de réorganiser ses écrits et les fonctions d’annotations et autres notes permettent ainsi de mettre en évidence les zones à travailler.

Le mode export pourra ou non reformater l’ensemble et il est possible d’exporter à part toutes vos annotations.
Scrivener est en anglais et a une version démo de 30 jours.
N’hésitez pas à tester les 2 !
Pour ma part, j’ai préféré Scrivener, du fait de mes besoins d’illustrations, et je vous propose de le découvrir en vidéo.

D. Scrivener 2

Scrivener

Scrivener 2 est sorti depuis presque un mois et apporte son lot de nouveautés incontournables. Je vous propose d’en faire le tour rapidement.

 

Interface

choix des formats

Dès le démarrage, on se voit proposer une sélection de modèles à la mode Pages©, ainsi que les documents récents. Il est possible d’enregistrer ses propres modèles qui seront proposés de la même façon (voir plus loin).

interface générale

interface générale

Un petit lifting a été apporté à l’interface, avec des icônes plus colorées, mais le principe reste le même : l’espace de travail à proprement parlé (2), le Binder (1) qui liste les éléments, la corbeille et la zone de recherche, mais aussi l’inspecteur (3) qui dispose de plus d’affichages (4), avec les annotations, mais aussi les Snapshots. Le panneau d’affichage dispose d’un mode groupé (6) qui apparaît lorsque l’on sélectionne plus d’un texte à la fois. Outre la règle, la fenêtre de travail affiche désormais une barre de formatage avec les Presets (5).

Les panneaux de QuickRef

Les panneaux de QuickRef

Un panneau « Quick ref » va permettre d’afficher un autre élément, que ce soit un texte (1), voire un élément de la recherche, afin de le garder à la vue, sans pour autant utiliser le mode « Split screen » qui reste disponible. Il suffit de sélectionner un document et de cliquer sur l’icône pour le faire s’afficher et l’on peut en avoir autant que voulu. Le passage en plein écran le respecte et le laisse apparent. En plus du document, on peut aussi afficher ses notes, mots clefs, images (3) en divisant l’affichage. Il est même possible de faire des modifications, déplacer du texte dans ces documents ainsi affichés (2).

Wrap

« Wrap » permet d’afficher le document en format pages, ici configuré en vis à vis.

Un mode pagination « Wrap » fait son apparition permettant de visualiser le texte « mis en page », dont on gère l’affichage (livre, pages en vis-à-vis) et les dimensions (dans les préférences).

Le Corkboard

CorkBoard

Le CorkBoard dispose d’un mode « vrac »

Le Corkboard permet d’afficher chaque texte sous la forme d’une carte de résumé. Il dispose de réglages propres désormais (2), mais aussi d’un mode « vrac » (1). Dans celui-ci, on peut réorganiser sans être lié à une grille d’alignement les cartes. Par la suite le bouton « Commit Order » (3) permet de réaligner les cartes comme voulu (4). Les cartes peuvent être groupées ou dégroupées, toute modification se répercutant directement sur le Binder.

2 modes désormais image ou texte.

Les cartes peuvent bien sûr être remplies manuellement, mais disposent également d’un « remplissage automatique » qui reprend le contenu. On peut également lui attribuer non plus du texte, mais une image, qui s’affichera si voulu en mode carte.

Le « group Mode »

L’affichage groupé est disponible en texte/outline/Corkboard.

Scrivener permet de travailler par bribes de textes, mais l’on peut avoir besoin de visualiser les extraits ensemble. Le mode groupé est là pour cela. Il suffit de faire la sélection (complète ou partielle) dans le Binder (1), et le bouton d’affichage change (2). Celui-ci dispose à la fois d’un affichage du contenu à la suite les uns des autres, avec une ligne de séparation (3), d’un mode cartes et d’un mode Outliner. Toutes les modifications sont possibles dans ce mode.

Les collections

les collections

Les collections

Outre les 3 parties de base (Binder, Trash et Research), Le Binder dispose désormais de « Collections » (1). Ce mode d’affichage du Binder permet de créer des regroupements de textes, sous forme de liens intelligents. Les textes sont toujours listés dans le Binder de la même façon, il s’agit là d’un simple mode de filtrage. On remarque ici la présence d’un onglet Recherche (3), qui va pouvoir être le point de départ d’un affichage groupé, mais aussi un onglet de « synchronisation » (2) (voir plus loin).

Le mode plein écran

Plein écran

Le mode plein écran⁠ a été revu et amélioré. Les réglages sont globalement les mêmes pour ce qui concerne la largeur et le positionnement de la page, mais désormais, en appuyant sur la touche ALT le bouton de réglage de la largeur devient celui de la hauteur (1). La réglette de transparence (4) gère cette fois le papier qui peut donc devenir plus ou moins opaque. Le menu View>Full screen Backdrop donne accès soit aux images contenues dans le projet, soit au contenu du disque dur afin de mettre une image en fond à la place du noir. Tous les modes de l’inspecteur sont désormais accessibles (3).

informations

Toutes les informations sont désormais affichées, les commentaires et les liens également (ici, sans image de fond)

On peut avoir d’autres documents ouverts dans autant de fenêtres que voulu grâce aux QuickRef mais aussi afficher images, notes, références, synopsis (1) et même les commentaires (2). De la même façon, lorsque le texte dispose d’un commentaire, d’une annotation ou d’un lien Scrivener, le fait de cliquer dessus va l’afficher dans un autre panneau de QuickRef au lieu de quitter le plein écran. Pour ajouter des commentaires ou des notes de pied de page, on peut utiliser le menu, mais aussi tout simplement l’inspecteur (3). Lorsque l’on utilise le switch d’application, Scrivener est désormais réduit, mais ne quitte pas le mode plein écran, que l’on retrouvera intact en cliquant de nouveau sur son icône.

Les outils de formatage.

enfin des options de style

Désormais, Scrivener donne accès à une barre de formatage certes épurée, mais disposant de quelques outils supplémentaires : les polices sont accessibles, avec des options de surlignage, d’espacement ou de couleur. On appréciera également de pouvoir déterminer des styles directement en passant par le menu Formatting> Presets. Il suffit de créer un formatage, de le sélectionner et de l’enregistrer. Les styles seront modifiables secondairement et accessibles dans tous les projets. Le menu contextuel permet d’ailleurs de changer les couleurs du texte et du surlignage à la volée.

Les modèles – Personnalisation

modèle

Un simple dossier défini comme modèle

Scrivener introduit les modèles. Modèles de projets et modèles de texte. Pour se faire, il suffit de créer un dossier dans le Binder. Ensuite menu Projet> Set Selection as template Folder (1). Ensuite, on paramètre des textes que l’on fait glisser dans ce dossier. L’icône change, avec un T indiquant qu’il s’agit d’un modèle (2). Dès lors, un clic droit dans le Binder permettra de créer un texte selon un modèle (3), de la même manière que via le menu (4).

Dans le cadre d’un Projet, il faut utiliser le menu File > Save as template.

icônes

Les icônes permettent de distinguer des documents

Chaque document dans le Binder peut se voir attribuer une icône personnalisée grâce au menu contextuel (1). « Manage Icons » (2) permet de rajouter ses propres icônes. Si on les met dans la partie 3, les icônes seront disponibles pour le projet en cours uniquement, alors que la partie 4 les rend disponibles pour tous les projets.

préférences

le panneau des préférences

Les couleurs par défaut du texte, des annotations, du fond de page en plein écran sont personnalisables (3) dans les préférences et les réglages effectués peuvent être sauvegardés et exportés sur une autre machine (1).

Autres outils de création

Les outils de bibliographie peuvent être appelés du logiciel (qu’il faut paramétrer dans les Préférences rubrique générale (cf image ci-dessus (2)).

outils de bibliographie

Pratique si l’on manque d’inspiration.

Scrivener permet de générer des noms de personnages, utile pour les romanciers. Cette fonction est disponible dans le menu Edit> Writing Tool> Name generator. On peut choisir (1) les consonances, le nombre, le genre, les noms composés et ainsi de suite (2).

La rubrique « Research » supporte plus de formats, et ceux non supportés pourront toujours s’ouvrir avec le logiciel créateur.

ScrachPad

Le ScrachPad est disponible tant que Scrivener est ouvert, même si aucun projet ne l’est.

Le ScrachPad est un outil de notes temporaires. Il est stocké par défaut dans la bibliothèque et parfaitement indépendant de tout projet. Il est possible de l’appeler par le menu, ou par l’icône dans le dock de Scrivener (1). Dès lors, on va créer des notes (2), et l’on peut faire ainsi glisser des images, des liens, ou copier-coller des éléments (3). Ensuite, le bouton « Send To project » (4) permet d’exporter la note vers un projet, à la suite d’un texte (« Append ») comme un nouveau texte (« Subdocument »).

Les snapshots – Le mode révision

Outre une sauvegarde par défaut toutes les 2 secondes, l’application peut également permettre de sauvegarder de façon automatique les projets à leur ouverture ou fermeture (à changer si besoin dans les préférences).

résumé des snapshots

Résumé des snapshots

Scrivener comprend désormais une fonction de Snapshots, disponible via le menu ou la rubrique informations (1). Il suffit de prendre un cliché à un instant donné pour le voir apparaître dans la barre latérale. Dès lors, la fonction « compare » (2) va permettre de visualiser les différences (4), mais l’on peut aussi afficher l’original (3). La restauration d’un cliché antérieur sera possible « Roll Back » (5) sans danger puisque le logiciel capture une nouvelle image avant la modification (6).

Le mode révision

Le mode révision peut aussi être utile pour faire des corrections

Le mode de révision, lui, permet de gérer des versions de texte au fur et à mesure de la frappe en leur attribuant une couleur différente. Ce mode est particulièrement utile si plusieurs personnes travaillent sur le même texte. Ainsi, on va sélectionner dans le menu Format> revision>mode (1) la couleur souhaitée (2) et tout texte tapé sera alors mis en couleur même si les ajouts sont dispersés dans le texte (4). Une fois que l’on est sûr de vouloir intégrer les apports, il suffit de faire une sélection de texte et d’utiliser Format>Revision mode>Remove revisions (3).

 

La synchronisation

Scrivener 2 apporte une fonctionnalité de synchronisation entre machines. Outre le fait que l’on peut exporter ses réglages, on peut également utiliser une synchronisation

Ces modes de synchronisation fonctionnent dans les deux sens, mais ne sont pas automatiques, ce qui suppose de penser à synchroniser lorsqu’il y a eu modification d’un côté ou d’un autre. Enfin, les enrichissements de texte ne seront pas reportés (ni les images)

1. SimpleNote Menu File>Sync>SimpleNote

Synchro SimpleNote

On va bien sûr commencer par renseigner les paramètres du compte (1), mais surtout définir un tag (2) qui va servir à retrouver les textes dans SimpleNote (qui ne gère pas les dossiers). Ensuite on sélection les textes à synchroniser (tout ou partie du Draft) (3), ainsi que les autres documents (6). Des icônes sur les documents indiquent quelle est la dernière version (5). Il est possible de prendre des Snapshots systématiques avant synchronisation (4). Le dernier panneau importe des documents de SimpleNote vers Scrivener (7). Sur iPhone (8), les textes seront éditables.

2. Dossier externe Menu File>Sync>with External Folder.

Synchro avec un dossier externe.

Dans ce cas précis, on doit choisir ce que l’on souhaite faire. Si c’est pour synchroniser avec l’iPad, il faudra choisir l’export en TEXT. Si c’est pour pouvoir ouvrir et travailler avec un autre éditeur de texte, on peut utiliser le RTF (5). La sélection des éléments à envoyer est moins fine : ici c’est soit tout le dossier Draft, soit une collection (2). On pourra ainsi envoyer le tout vers le dossier de Plain Text (1) pour utiliser l’iPad. Ici aussi, il est possible de créer des snapshots automatiques à chaque opération d’import-export pour éviter les pertes (3), mais également de rechercher de façon automatique une modification distante à l’ouverture du projet (4). A l’inverse, les éléments créés dans le dossier peuvent être récupérés (6). Comme Plain Text gère les dossiers, il sera aisé de parcourir le projet (7).

3. Index card for iPad

lien vers l’App Store

Scrivener permet également de synchroniser avec une application iPad nommée (Index Card). Je n’ai pas eu la possibilité de tester, mais je vous laisser le lien de la vidéo expliquant à procédure, disponible sur le site de Literature and Latte.

L’export

export

l’export

Les options d’export ont été largement optimisées.

formats de compilation

toujours plus de formats de compilation, dont la fonction ebook.

Quant à la compilation, elle dispose elle aussi de formats supplémentaires et d’options de reformatage : Kindle, ePub, Word et même MarkDown ou HTML.

Windows

Je ne vais pas faire de test, mais une version Windows de Scrivener est en bêta actuellement, avec presque toutes les fonctions de la version Mac, permettant de bénéficier de ce merveilleux outil sur 2 plateformes (et grâce à la synchronisation Dropbox !).

Conclusion

Pour un prix de mise à jour modeste, Scrivener 2 apporte tant de nouveautés comme la synchronisation qu’il serait vraiment dommage de passer à côté.

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