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Yojimbo

A. Présentation rapide :

Son icône :

Qu’es-aco : gestionnaires de fichiers
site de l’éditeur : Yojimbo Bare Bones Software
Traduction : non
Payant : oui
App Store (lien sponsorisé) : Appstore 30,99 €
Version démo : oui – non
Interface :

interface

B. En détails :

Le principe est simple : une fenêtre avec un aperçu, des dossiers intelligents regroupant les données par type (automatiquement détectés par le logiciel), une zone de dépôt rapide qui permet de ne pas avoir à afficher le logiciel pour créer des entrées. On pourra créer toutes sortes d’entrées, dont des numéros de série de logiciel. Il est possible de crypter certaines entrées : il faudra donc entrer à chaque fois le mot de passe pour pouvoir visualiser les données. La zone d’information permet d’attribuer des tags et des annotations. Pour finir, un raccourci permettra de faire apparaître une zone de saisie rapide.

Yojimbo ne sait pas gérer les mails directement (il faut passer par le menu impression) et les fonctions d’édition de texte sont très limitées.

La version 2 de Yojimbo est sortie il y a quelques semaines, apportant son lot de nouveautés. Malheureusement, Yojimbo reste très limité sur les éléments acceptés: images, RTF, PDF, webarchives. Toujours pas de support des emails, pas de support des fichiers iWork. Le support de Quicklook n’est pas non plus de la partie.

L’interface globale

les formats et les notes

La principale nouveauté réside plutôt dans l’ajout des tags. On pourra désormais taguer à volonté, soit directement sous la barre de titre, soit en tapant le tag voulu dans les informations du fichier.

Panneau d’information

L’avantage ici, c’est de créer des dossiers « avec tag », accessibles grâce au tiroir latéral, sur lequel on va alors glisser un élément qui se verra appliqué le tag (ou les tags). Les tags sont gérés avec les labels de couleur, dans l’explorateur de tags.

tiroir latéral

explorateur de tags et d’étiquettes

Dans le même ordre d’idée, Yojimbo intègre la saisie des tags lors de l’impression en PDF vers l’application, mais aussi lors de l’utilisation du QuickPanel.

Le QuickPanel

La synchronisation MobileMe fonctionne très bien, du moment que les fichiers ne sont pas trop lourds. J’ai même pu apprécier la mise à jour presque en temps réel entre 2 machines allumées en même temps. Bien évidemment, les modifications de tags ou d’étiquettes d’un fichier se reflètent rapidement.

MobileMe

Le processus de cryptage reste appliqué au cas par cas, mais toujours avec le même mot de passe. Une fois crypté, l’élément ne sera visualisable qu’avec la saisie du mot de passe , mais on peut bien sûr décrypter de façon définitive l’élément.

choix du mot de passe

Le fichier est masqué

décryptage

Pour finir, il sera possible de créer un lien vers les fichiers ainsi stockés (il suffit de faire un clic droit sur un item>copy link. Le lien obtenu est « x-yojimbo-collection://collection-id » et sera reconnu, par exemple, par TextEdit.

Malgré tout, cette mise à jour ne ramène pas Yojimbo au niveau des autres logiciels présentés sur la page dédiée aux gestionnaires de fichiers. Seule la synchronisation MobileMe va apporter un plus.

Yojimbo iPad

Yojimbo iPad

BareBones a surpris tout le monde en sortant, sans prévenir à la fois la version 3 de son logiciel, mais aussi une application satellite pour iPad.
L’augmentation du numéro de version est due au mécanisme de synchronisation avec le périphérique, ainsi que le support des scanners Twain (ce que je n’ai pas pu tester). Heureusement, la mise à jour de 2 vers 3 est gratuite.

iPad

L’application iPad, elle, est assez chère puisqu’à 8 euros environ, et pour l’instant, ne fonctionne que dans un sens : elle va se synchroniser avec la totalité de la base Yojimbo, mais ne permettra qu’une simple consultation des données. Pas de création, de suppression ni de modification ne sont actuellement possibles sur l’iPad.

L’auteur m’a affirmé que les mises à jour vont remédier à cette limitation, mais je n’ai pas de délai.

La synchronisation se fait en WiFi uniquement.

Il suffit d’activer l’association dans les préférences du logiciel sur le Mac. Pour se faire, il faut d’abord autoriser Yojimbo à stocker le mot de passe (utilisé pour le cryptage des documents) dans le trousseau d’accès.

Une fois cette étape effectuée, le bouton devient « pair » et il suffit d’appuyer dessus pour obtenir le code à entrer sur l’iPad.

Sur l’iPad, on appuie également sur le bouton adéquat et l’on rentre le code de pairage.

Une fois le code entré, les 2 appareils vont donc se synchroniser.
Le processus est automatique lors du premier lancement de l’application. Tout le contenu est donc rapatrié sur l’appareil mobile.
Dans la mesure où Yojimbo n’accepte qu’un nombre réduit de formats, tous seront lus sans difficulté sur l’iPad.

On accède aux dossiers (appelés collections), aux dossiers intelligents, aux tags, ainsi qu’aux commentaires,mais aussi à tous les raccourcis disponibles sur l’application Mac (même la corbeille).

Le seul partage possible est l’envoi par mail, sauf pour les bookmarks que l’on pourra ouvrir dans Safari Mobile. Il n’est pas possible d’ouvrir un document directement dans un logiciel tiers (par exemple pas d’impression possible vers PrinterPro).

Le bouton d’information permet d’afficher les 3 catégories: informations, appartenance à une collection et commentaires éventuels.

Le bouton « horloge » affiche les derniers documents consultés.

La recherche ne portera que sur le titre et les tags, pas sur le contenu.

Les préférences, restreintes sont situées dans les réglages de l’iPad et ne permettent que de réinitialiser la synchronisation, de supprimer le stockage du mot de passe.

Aucune protection d’ouverture du logiciel n’est disponible pour l’instant, mais les documents cryptés sur le Mac le resteront sur l’iPad.

Conclusion :

L’application Yojimbo a ses défenseurs de toujours dont certains ont une bibliothèque gigantesque et la demande était donc forte d’obtenir un portage pour iPad. Néanmoins, pour un premier jet, on ne peut être que frustré de la faible marge de manoeuvre donnée par l’application. Le portage mime totalement l’application Mac et l’on peut donc qu’espérer voir arriver rapidement toutes les fonctions manquantes.

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