08.14
Même si l’iPad n’a pas (encore ?) d’appareil photo, il est bien sûr capable d’importer des images du web, d’un appareil photo ou d’une carte mémoire (via iTunes ou bien l’adaptateur adéquat.)
Photogene pour iPad sur l’App Store (iPad – lien sponsorisé) : : 2,69 €
Dès lors, il peut être utile d’avoir à disposition un logiciel de retouche d’image afin d’améliorer, voire d’uploader des images retouchées. Pour ce faire, j’ai jeté mon dévolu sur Photogene (et je remercie le développeur pour la licence presse).
A noter que les applications iPhone et iPad sont séparées.
Photogene travaille avec les images de la photothèque. Il suffit de sélectionner le cliché à modifier, et de laisser l’importation se faire. On va travailler sur une copie, le cliché original restant à sa place.
Heureusement, l’application sauvegarde toute seule les modifications, même si vous la quittez brusquement. Dès lors, au redémarrage, elle vous propose de continuer la session, ou même de récupérer une image du presse-papier.
En bas du cadre (qui est le même en portrait ou paysage), on trouve tous les outils nécessaires (dans l’ordre de gauche à droite) : rognage, redressement, effets, filtres de couleur, colorimétrie, histogramme, correction de s yeux rouges, ajout de légendes et bordures (cadre).
En haut à droite, on a les options de partage et de sauvegarde, avec notamment l’upload direct vers des services comme Facebook ou Twitter. En haut à gauche, se trouvent les boutons annuler/rétablir ou le retour à l’original. Bien sûr, il sera possible de sauvegarder l’image en local.
Le bouton i donne accès à la documentation intégrée (que l’on peut aussi consulter sur le site de l’auteur).
L’outil de rognage permet bien évidemment de choisir à main levée la zone, ou bien d’utiliser des formats prédéfinis, et la taille de la sélection est notifiée lors des déplacements (au centre).
Le redressement permet, comme dans iPhoto, de modifier l’inclinaison du sujet, mais aussi des rotations en miroir.
Les effets sont plutôt nombreux, allant du cartoon aux noir et blanc, cinéma, timbre, etc. Il est possible de les ajouter, et de sauvegarder ainsi des séquences multiples. Pour annuler, on pourra tout simplement utiliser le bouton « no macro » qui est le retour sans effet.
Les filtres sont eux destinés à appliquer des réglages de couleur comme le Sepia ou le flou. Chacun de ses filtres possède un réglage d’intensité pour ajuster le rendu.
Les modifications colorimétriques utilisent les outils classiques tels que l’exposition ou le renforcement des ombres, mais aussi un outil de niveaux ou le RGB.
L’outil courbe est également disponible, et l’on pourra ajouter jusqu’à 5 points de flexion.
La correction des yeux rouges nécessite simplement d’indiquer les yeux à corriger par 2 marques.
Les 2 options suivantes sont plus fun :
D’une part, il est possible de mettre du texte, en choisissant des bulles prédéfinies (que l’on peut modifier ensuite).
Dès lors, il est possible de changer les couleurs des bordures, du fond et de la police, mais aussi la police elle-même. D’ailleurs, des options de transparences sont disponibles. La gamme de couleurs est limitée, mais variée.
À tout instant, on pourra déplacer le texte, même si l’on est plus sur l’outil à proprement parler.
Enfin, les cadres proposés permettent de donner un cachet personnel.
Certains disposent de réglages de l’ombré (et même de la couleur de l’ombre), mais aussi de la forme du cadre, et de la couleur du fond. On peut également activer un reflet.
Une fois que les réglages sont satisfaisants, il sera possible de sauvegarder l’image dans la bibliothèque tout en modifiant si besoin sa taille.
On peut ensuite la copier dans presse-papier, l’envoyer par email sur Facebook ou sur Twitter.
Globalement, l’application est réactive, sauf avec certains outils où le rendu est plus long. À ce niveau de prix (2,99€), c’est une boite à outils vraiment complète qui, même si elle ne rivalisera pas avec Photoshop, permet d’apporter des modifications et de partager rapidement vos créations. A posséder !