07.23
L’éditeur de Tom-Tom m’a fait la faveur de me fournir leur application iPhone avec les cartes de la France, afin de pratiquer un test. Alors, quoi de mieux que de profiter mes vacances pour le réaliser ?
La réputation de Tom-Tom n’est plus à faire, et j’ai déjà de nombreux outils de la même marque, avec un navigateur intégré dans mon véhicule. C’est donc un test en terrain connu. Ici installé sur mon iPhone4 sans l’accessoire de voiture qui est vendu à part, il s’agit donc d’un test de l’application elle-même.
Considérations générales
Dans un premier temps, la réception malgré mon parebrise athermique m’a semblé plutôt bonne, simplement gênée de temps à autre par le rebord de mon tableau de bord. Finalement, le plus difficile a été de le mettre en sécurité dans la voiture, ce en quoi le socle doit effectivement aider. Néanmoins, comme j’ai une batterie Morphie©, le socle m’obligerait à la retirer.
Second point, ça chauffe ! L’utilisation pendant près de 3heures a bien pompé sur la batterie, mais c’est plutôt la température de l’iPhone qui m’a surprise. Heureusement, la clim est là, mais je me demande ce que cela pourrait donner sur de plus grands trajets. Niveau fonctionnalités, on va trouver ici le calcul d’itinéraires, facilité par l’interface avec le carnet d’adresses, la planification avancée, qui va permettre de procéder à des trajets plus complexes, mettre des étapes, programmer un voyage pour plus tard, et surtout l’utilisation pour un trajet en vélo ou à pieds. Tom-Tom iPhone n’est pas fourni avec l’option traffic qui est vendue in app au mois (4,99€) ou à l’année (29,99€). Comme j’ai l’option sur mon véhicule, je n’ai pas investi.
Même chose pour les radars, eux aussi en option.
Les points d’intérêt comme les monuments, les stations essences ou les radars sont disponibles. Pendant un trajet, l’application reste active même quand elle n’est plus au premier plan, le guidage se poursuit de façon vocale. Cela permet donc d’écouter de la musique sans problème. Le signal dans la barre de menu indiquant l’accès permanent au GPS (Image 2 – 1).
L’application fonctionne indifféremment en mode paysage ou portrait.
Enfin, il sera possible de diffuser les messages vocaux sur un autoradio acceptant la norme Bluetooth, ce qui est le cas sur ma voiture, permettant de pallier le manque de puissance évident de l’iPhone en voiture.
L’interface générale
Le menu global comprend deux modes de planification : le premier « aller à » (Image 2 – 2) , simple, permet de créer un trajet en quelques tapes, partant du principe que l’on est en voiture et selon les critères définis dans les préférences (Image 2 – 11).
Le deuxième, nommé « planification avancée » (Image 2 – 3) donne accès aux étapes, trajets piétons ou vélo ainsi qu’à la programmation. Le principe de création du trajet reste le même globalement.
Il est possible ici de neutraliser temporairement les commandes vocales, sans stopper le guidage (Image 2 – 4), d’inverser les couleurs nocturnes/diurnes (Image 2 – 5)ou de basculer en vue 2D (Image 2 – 6). Bien sûr, accès a la boutique Tom-Tom est sur le menu, mais aussi à Map Share© (Image 2 – 8 ) soit pour envoyer ses propres corrections, soit pour télécharger des modifications faites par les utilisateurs eux-mêmes, bien pratiques dans certains patelins.
La fonction « aidez moi » (Image 2 – 9) permet d’envoyer les coordonnées GPS de sa position aux services d’urgence.
La rubrique favoris (Image 2 – 10) permet de définir à la fois l’adresse de domicile que l’on peut retrouver dans les réglages (Image 3 – 1), mais aussi des destinations récurrentes pour les retrouver en quelques secondes.
Le mode « explorer la carte » (Image 2 – 7) va afficher la position actuelle, et l’on pourra alors zoomer et se déplacer pour rechercher une rue, un point d’intérêt. Néanmoins, l’écran de l’iPhone n’est certainement pas le plus agréable dans ce but, j’avoue que j’aurais bien apprécié une application universelle avec support de l’iPad..
Les paramètres
Les réglages sont assez complets, avec le choix comme toujours de la voix (Image 3 – 2), en sachant que l’on peut en acheter au sein de l’application, mais on ne nous propose que des voix anglaises (je doute d’ailleurs de l’efficacité de la voix Dark Vador ou Yoda pour le guidage). Les voix fournies ont une diction correcte, avec quelques accrochages sur les noms de rue ou les chiffres, mais on est là au même niveau que mon système embarqué.
Le volume sonore (Image 3 – 4) se règle indépendamment de la sortie globale de l’iPhone et peut ou non baisser le son des autres applications lors de l’énoncé des instructions. Les alertes (Image 3 – 3) sont modifiables, comme le signalement des radars, vitesses, et ainsi de suite. La rubrique carte (Image 3 – 5) et (Image 4) comprend les couleurs de fond (par défaut, l’affichage bascule en noir le soir pour plus de visibilité). On va également pouvoir choisir le degré de précision de l’affichage, les points d’intérêt que l’on souhaite sur la carte telles les stations essences, les aires de repos ou les parkings, et l’icône de la voiture (au grand plaisir des enfants). Notez que l’on peut choisir le mode 2D par défaut ou empêcher le basculement automatique en mode paysage). Les options de planifications (Image 3 – 6) sont intéressantes, permettant de privilégier par défaut la route la plus courte, ou la plus rapide, ainsi que l’évitement de péages, ferry ou autre. Tous ces éléments seront de toute façon modifiables au coup par coup. Enfin, la rubrique avancée (Image 3 – 7) permet d’activer le multi tâche, le service Map Share© et le mode plein écran.
La navigation
Le principe repose bien évidemment sur la saisie d’une adresse de destination (Image 5 – 1). Contrairement aux systèmes indépendants ou embarqués, ici, on va aussi accéder aux données internet via le navigateur intégré (Image 5 – 2), mais aussi aux donnes des fiches contact (Image 5 – 4), aux coordonnées issues des images de la photothèque (Image 5 – 5), voire mêmes, mais c’est plus anecdotique, aux coordonnes latitude longitude (Image 5 – 7). On peut également choisir un point sur la carte, méthode perfectible sur l’écran de l’iPhone où l’on est rapidement gêné par le zoom (Image 5 – 6). Enfin, on peut aussi faire une recherche par point d’intérêts, pratique pour visiter une ville inconnue (Image 6 – droite).
Une fois la destination entrée, on passe au calcul de l’itinéraire qui affiche le résumé (Image 7 – 1), puis on clique sur « terminé » (Image 7 – 2) qui lance la navigation directement.
La navigation elle-même est classique : l’écran affiche la route actuelle (Image 8 – 5) avec la durée globale, l’heure présumée d’arrivée (Image 8 – 2). Au haut on accède au son de l’iPod (Image 8 – 4), en haut à droite se trouve les informations traffic si acheté (Image 8 – 3). Le volume sonore reste constamment accessible (Image 8 – 1).
Une tape sur la zone (Image 8 – 2) refait basculer l’affichage vers l’image 7. À partir de là, on va pouvoir ajouter une étape (Image 7 – 3) dont la saisie suit la même logique et les mêmes options que la saisie de l’itinéraire, avec accès aux contacts par exemple), modifier les options du parcours (Image 7 – 4), ou retourner au guidage (Image 7 – 2).
Une tape sur la carte elle même affichera le menu habituel de Tom-Tom, avec accès aux options.
Les options de parcours (Image 9) permettent, entre autres, de stopper le guidage, le bouton « démo » va afficher les étapes une par une, et se révèle finalement très laborieux, car il n’y a pas de possibilité d’accélérer le tout : autant afficher tout simplement la liste des étapes du guidage par le biais de la commande « instructions », ou la carte du parcours (Image 10). Dans celle-ci, on peut zoomer, pointer des lieux et se voir afficher la distance de l’arrivée, le nom des rues, et ainsi de suite.
Bien sûr, la grande force des Tom-Tom est de pouvoir rechercher à la volée des trajets alternatifs, trajets qui seront de toute façon automatiquement calcules si vous ne suivez pas les instructions.
La Planification Avancée
Ici, on va décider de la destination, du point de départ qui peut être le dernier entré (proposé systématiquement). Une fois ceci fait, on accède ensuite à plusieurs choix de types (Image 11) : économique, rapide, plus court, pédestre ou cyclable. Chauque choix est définitif ne permettant pas le retour en arrière pour comparer, puisque l’on perd les réglages.
Une fois le type choisi, on se trouve à déterminer la date et l’heure du voyage. On peut alors créer un événement sur iCal, contenant un lien vers le trajet mémorisé qui sera alors lancé d’une tape. Bien vu ! (Image 12).
Dans le cadre des trajets pédestres ou cyclables, le guidage se lance directement, en affichant une vitesse moyenne de déplacement.
Conclusion
N’ayant pas d’autre système de navigation que Tom-Tom, je n’ai donc pas forcement beaucoup recul. Néanmoins, la facilite d’utilisation de l’application avec les gestures, le clavier de saisie et l’interface avec les applications de l’iPhone rendent le système bien plus pratique que mon Tom-Tom intégré, ou que le Tom-Tom autonome que j’ai eu l’occasion d’utiliser. La réactivité m’a semblé bonne, ainsi que la précision des indications, même sans le socle dédié. Mes bémols sont plus au niveau du niveau vocal des instructions qui est limité bien sûr par l’iPhone lui même, mais qui risque de le rendre inutilisable en l’absence d’autoradio adapté. Encore un argument pour le socle qui sert de haut-parleur.Autre point négatif, j’aurais préféré pouvoir accéder à l’exploration de la carte lorsque l’on tapote sur la carte plutôt que de basculer sur le menu, cela m’aurait paru plus logique. Au niveau ergonomique, j’ai trouvé qu’il fallait un peu trop de panneaux différents pour mettre une étape, ou modifier une option. Dernier grief, si l’on compte l’application, le socle, et l’option traffic, la note commence à être franchement salée ! Heureusement finalement qu’il n’y a pas de tentation d’acheter des voix en français…
Télécharger TomTom France sur l’iTunes Store : (lien sponsorisé).
Aucun commentaire.
Ajoutez votre commentaire