A. Présentation rapide :
Son icône :
Disk Drill Pro & Disk Drill Media Recovery
Qu’es-aco : logiciel de récupération de données effacées et outil de surveillance de disques durs.
Site de l’éditeur : cleverfiles
Traduction : oui
Payant : oui
- Disk Drill Medi Recovery sur l’App Store (lien sponsorisé) : 35,99 €
- Disk Drill Pro sur le site de l’éditeur à partir de $89
Version démo : pas de version démo mais la version gratuite permet de visualiser les fichiers sans les récupérer.
Interface :
B. Plus en détail :
1. Introduction
Je l’avais évoqué sur le blog, on n’est jamais à l’abri d’un disque dur qui lâche, d’une carte mémoire que l’on efface par erreur ou d’un fichier supprimé et non sauvegardé. Pour cela, il existe de nombreux outils de récupération de données, dont le dernier en date, Disk Drill© qui apporte un petit vent de nouveautés tant au niveau de l’interface qu’au niveau du prix puisqu’il est disponible en plusieurs versions dont une sur le MacAppStore.
Avant toute chose il est important de comprendre que tous ces outils, quels qu’ils soient, ne feront pas de miracle : si le support physique est cassé, ils ne peuvent pas marcher. Si l’on a effacé et réécrit sur le support, les chances de récupérer quoi que ce soit deviennent réduites. Un fichier effacé (même corbeille vidée) n’est pas réellement supprimé du disque, mais le système efface son chemin et ses métadonnées. Du coup, le fichier lui-même est encore écrit, mais non accessible. C’est sur ce principe que se basent les logiciels de récupération. Si par contre on a réécrit dessus, les données elles-mêmes seront remplacées et de ce fait, rendront toute tentative de récupération plus difficile.
Si l’on a choisi une méthode de formatage « sécuritaire » donc avec une écriture par dessus d’au moins un passage (le système écrit des zéros), alors il n’y a quasiment plus aucune chance de récupérer des données.
Enfin, la récupération de données du disque de démarrage nécessite de redémarrer sur un autre disque système pour y faire fonctionner Disk Drill.
Par définition, présenter ce genre de logiciel supposerait que j’ai un disque défaillant, mais comme ce n’est pas le cas, j’ai effectué ces tests à partir de disques et de clefs USB effacées volontairement, réécrites ou formatées.
2.Installation et interface
Disk Drill s’installe par un simple glisser-déposer de l’application. Au démarrage, on est accompagné par un tutoriel en français, expliquant grosso modo ce qui est au dessus, ainsi que les bases de fonctionnement du logiciel.
- La version gratuite va permettre de scanner, mais pas de récupérer. Tout au plus pourra-t on finalement vérifier que la récupération est possible.
- La version professionnelle Disk Drill Pro, elle, permet la récupération ainsi que la protection des données. Il s’agit de surveiller l’état de santé des disques et d’optimiser la récupération des métadatas.
- La version du MacAppStore Disk Drill Media Recovery ne permet d’effectuer des récupérations que sur des supports externes, ne prenant pas en charge le disque principal.
1. Accueil
Le logiciel peut également fonctionner à partir d’une clef ou du disque externe et fonctionnera sans installation sur la machine.
2. une interface plutôt épurée, mais efficace
L’écran d’accueil passé (on peut le désactiver), on se retrouve sur l’interface principale (Image 2) . Ici, on choisit entre « empècher la perte de données » et « récupérer les données ».
Les disques s’affichent et se développent en autant de cases que de partitions. Les iPod, cartes mémoires et disque FAT sont supportés.
Un petit tour dans les préférences permettra d’une part d’activer la surveillance de l’état S.M.A.R.T. qui s’affiche si besoin dans la barre de menus. L’état S.M.A.R.T. est un indicateur de santé des disques durs. S’il vire au rouge, il faut envisager rapidement son remplacement.
3. la surveillance S.M.A.R.T.
On pourra également accéder à la liste des disques protégés, aux types d’éléments à tenter de récupérer (Image 4 – 1) et aux types de supports physiques à prendre en charge (Image 4 – 2).
4. quelques préférences à visiter.
Récupération de données
Ayant à ma disposition plusieurs logiciels de récupération, j’ai pu comparer brièvement le taux d’élément retrouvé, qui a été sensiblement le même. Disk Drill s’est même permis de retrouver une vidéo supplémentaire sur un des disques testés. Néanmoins, il n’y a là aucun critère de jugement fiable. Encore une fois, il faudrait comparer en conditions réelles, donc en cas de défaillance d’un disque par exemple.
5. la fenêtre de récupération
Il suffit donc de sélectionner le disque physique, qui va dérouler ses partitions, puis de sélectionner la partition voulue. Une option bienvenue est la possibilité de réaliser immédiatement une image disque de la partition, afin de pouvoir travailler ensuite sans le support physique (pratique lors des défaillances mécaniques, ou si le disque doit être amené à être réécrit.) (Image 5 – 5).
On voit ici indiqué que la clef est protégée par Disk Drill (Image 5 – 1) et il est donc possible de demander une restauration (Image 5 – 2).
La plupart du temps, on n’est pas dans cette optique, donc je vais passer directement à la phase récupération,
deux niveaux de scan sont possibles ; le rapide (Image 5 – 3) et le profond (complet) (Image 5 – 3).
- Le rapide n’est pas toujours très optimiste puisqu’il m’a toujours annoncé zéro fichier retrouvé.
- Heureusement, le scan complet a lui été plus efficace. Le temps mis est proportionnel à la taille du disque, bien évidemment et pourra donc être très long. Il existe une possibilité de mettre en pause pour poursuivre le travail secondairement. Pour cela, on peut enregistrer la session puis la relancer. Cette option est également disponible suivant les précédentes récupérations comme indiqué ici (Image 5 – 7). Rappelons tout de même que si le disque a été utilisé entre temps, on ne pourra plus récupérer quoi que ce soit.
6. travail en cours
Au décours du scan, les fichiers apparaissent, triés par types (tels que définis dans les préférences) (Image 6 – 2). On peut les visualiser rapidement (Image 6 – 1), même si le travail n’est pas fini, ce qui est une principale différence par rapport à d’autres logiciels qui demandent d’avoir tout fini pour voir.
Les fichiers n’auront plus leur nom (suppression des métadatas), mais on pourra filtrer les résultats par ancienneté, par type, par taille et ainsi de suite (Image 6 – 3). Les options de pause et de sauvegarde de session sont disponibles (Image 6 – 4). Le logiciel indique également les chances de récupération (de bon à mauvais).
7. c’est fini !
Il suffit ensuite de cocher les éléments à récupérer et d’indiquer une destination. Les résultats seront triés par type.
Une autre option intéressante est la recherche de partition perdue. C’est exactement ce qu’il m’était arrivé avec mon disque dur : brutalement, une partition (FAT 32) avait disparu, perdant dans la foulée l’accès au contenu. Il suffit donc pour cela d’utiliser le bouton (Image 5 – 6).
8. recherche de partition (non testé en profondeur)
4. La protection
La principale fonction de la version payante est la protection des partitions. Pour cela, malheureusement, je ne suis pas en mesure de tester. Il n’y aura qu’à la longue que je pourrais mesurer l’efficacité du système. Il va donc falloir faire confiance et voir.
On navigue donc dans l’arborescence des disques, et l’on choisit les partitions à protéger. Il suffit de basculer l’interrupteur sur « On » (Image 9 – 1). Remarquez que l’on accède aux détails (Image 9 – 2) des éléments protégés ou non, ainsi qu’un une liste d’exclusion de fichiers (comme les fichiers en cours de modification) (Image 9 – 3). Plus de détails sont disponibles sur le site de l’éditeur.
9. protection
Doté d’une interface plus attrayante que la moyenne des logiciels de ce type, Disk Drill joue la carte du MacAppStore, mais aussi des "versions allégées" permettant de visualiser avant de payer l’éventuelle efficacité de son travail. Véloce, et épuré dans ses fonctions, Disk Drill semble être aussi efficace que les autres. La fonction de protection préventive sera, elle, à voir à long terme.
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